8 femmes ingénieures et scientifiques qui ont marqué l’Histoire
Ada Lovelace : première programmeuse du monde (1815-1852)
Ada Lovelace était non seulement très douée en maths, mais elle a aussi réalisé le premier programme informatique… en 1842 ! En effet, elle mène des travaux sur un ancêtre de l’ordinateur : la machine analytique de Charles Babbage. Dans ses notes, on retrouve le premier programme visant à être exécuté par une machine, ce qui fait d’Ada Lovelace « le premier programmeur du monde ».
Pionnière de science informatique, elle a également entrevu certaines possibilités offertes par les calculateurs universels, au-delà de ce que pouvaient imaginer ses contemporains. En outre, ses travaux posent les bases de l’informatique moderne et de l’intelligence artificielle. De nombreux développeurs connaissent aujourd’hui le langage de programmation Ada, nommé en son honneur.
Marie Curie : physicienne et chimiste (1867-1934)
En menant des travaux de recherche sur le radium et le polonium, Marie Curie a fait des découvertes fondamentales sur la radioactivité. Surement la plus célèbre des femmes scientifiques, cette physicienne et chimiste est la seule femme à avoir reçu 2 prix Nobel dans 2 domaines scientifiques distincts. Devenue une figure médiatique reconnue aux États-Unis, elle milite pour la cause des femmes dans la science.
Grace Murray Hopper : programmeuse informatique (1906-1992)
Informaticienne américaine et contre-amirale de la marine américaine, elle a été l’un des premiers programmeurs de l’ordinateur Harvard Mark I en 1944. En 1951, elle est la conceptrice du premier compilateur qui permet de traduire le langage écrit en code informatique et elle crée le langage de programmation COBOL en 1959. Elle a également popularisé l’utilisation du terme « bug » en référence aux défaillances de logiciels informatiques ou matériels.
Rosalind Elsie Franklin : physicochimiste (1920-1958)
D’abord chercheuse au CNRS français puis au laboratoire du King’s College en Grande-Bretagne, elle apprend la cristallographie aux rayons X, c’est-à-dire la photographie d’atomes. Les clichés d’ADN obtenus par diffraction des rayons X de Rosalind Franklin, notamment le cliché 51, ont été déterminants dans la découverte de la structure à double hélice de l’ADN. Pionnière de la biologie moléculaire, elle a largement contribué à changer nos perceptions du génome humain
Margaret Hamilton : informaticienne et ingénieure
Directrice du département génie logiciel du MIT, Margaret Hamilton est devenue la Directrice du programme Apollo 11 de la NASA. C’est notamment grâce à elle que l’homme a pu marcher sur la Lune pour la toute première fois en 1969. Elle a contribué au développement des logiciels embarqués, la modélisation de processus et la conception de systèmes de navigation et d’atterrissage du module lunaire.
En 2016, le président des États-Unis, Barack Obama, lui décerne la médaille de la liberté, plus haute distinction civile américaine et prononce : « Nos astronautes n’avaient pas beaucoup de temps, mais heureusement, ils avaient Margaret Hamilton« .
Joyce Jacobson Kaufman : chimiste (1929-2016)
Joyce Jacobson Kaufman est une chimiste qui a introduit, en 1972, le concept de « topologie conformationnelle » et l’a appliqué aux molécules biomédicales. Kaufman a également publié un article historique en 1980 dans lequel elle décrivait une nouvelle méthode théorique de codage et de récupération de certains hydrocarbures cancérigènes. Elle a été invitée par NSF à utiliser les supercalculateurs Cray X-MP (1985) et YMP (1989) au San Diego Supercomputer Center. Au fil de sa carrière, Joyce a reçu bon nombre de prix et de récompenses.
Anne Chopinet : ingénieure première major de Polytechnique
En 1972, Anne Chopinet est non seulement l’une des sept premières femmes à être entrées à l’École polytechnique, mais elle devient major de sa promotion cette année-là. Le 14 juillet 1973, elle porte l’étendard de l’école pour le défilé national et descend les Champs-Élysées d’un pas assuré, suivie par neuf mille hommes en tenue. Par la suite, elle deviendra la première femme secrétaire générale du Centre national d’études spatiales (CNES), puis intègre Alstom, et rejoint l’Elisée en 1995 en tant que conseillère technique du président Jacques Chirac. Aujourd’hui encore, elle demeure l’un des symboles de l’avancée de la condition féminine en France. Elle participe notamment à la création de bourses d’études pour jeunes femmes scientifiques.
Emmanuelle Charpentier : microbiologiste
Prix Nobel de chimie en 2020, la microbiologiste française a inventé la technique de CRISPR/Cas9 en collaboration avec Jennifer Doudna, ce qui a révolutionné le domaine de l’ingénierie génétique. Ainsi ses travaux portent sur la régulation de l’expression des gènes du point de vue de l’ARN microbien et sur les bases moléculaires de l’infection. Elle se penche aussi sur la manière dont les bactéries luttent contre les agents pathogènes. Sa découverte pourrait entre autres, participer à l’éradication ou au traitement de l’anémie falciforme, de la mucoviscidose, de la maladie de Huntington et du VIH.
Chacune de ces femmes ont contribué de manière significative au monde scientifique et technologique. Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes filles et de femmes osent se lancer dans des carrières scientifiques.
Nous profitons de cette journée pour encourager leur initiative, pour promouvoir l’égalité et les travaux des femmes et valoriser le savoir-faire féminin.
Vous désirez en savoir plus sur le Groupe 6NAPSE ?
Contactez-nous : 6napse@groupe-6napse.com