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Nanoparticules dans les crèmes solaires : une analyse en laboratoire

25 Juin 2024

Nanoparticules dans les crèmes solaires : une analyse en laboratoire
Les nanoparticules, présentes dans de nombreuses crèmes solaires, offrent des avantages en termes de protection et de texture. Cependant, des questions de sécurité se posent quant à leur impact sur la santé et les réglementations évoluent. L’analyse en laboratoire est essentielle pour garantir la sécurité des crèmes solaires et éclairer les consommateurs.

Les nanoparticules, alliées invisibles de la protection solaire

Depuis quelques années, les nanoparticules se sont invitées dans la composition des crèmes solaires. Ces particules infimes, dont la taille est inférieure à 100 nanomètres, offrent de nombreux avantages. Elles permettent d’améliorer l’efficacité des filtres UV en les dispersant uniformément sur la peau, et d’obtenir une texture plus agréable et transparente. En effet, elles évitent les films blancs inesthétiques sur l’épiderme après l’application.

Parmi les nanoparticules les plus courantes dans les crèmes solaires, on retrouve le Dioxyde de Titane (TiO2) et l’Oxyde de Zinc (ZnO). Ces deux substances minérales sont connues pour leur innocuité et leur large spectre de protection contre les UVA et UVB. De plus, ces filtres minéraux d’origine naturelle sont les deux seules alternatives aux filtres solaires chimiques (issus de la chimie organique) autorisées par les référentiels de cosmétiques BIO.

Des questions de sécurité et la nécessité d’une expertise

Cependant, l’utilisation de nanoparticules dans les crèmes solaires soulève de nombreuses questions. En raison de leur petite taille, elles peuvent potentiellement traverser la barrière cutanée et pénétrer dans l’organisme. Cette absorption peut représenter un risque pour la santé.

Par ailleurs, des contrôles sur la thématique des nanomatériaux menés par la DCCCRF, ont révélé la présence de nanoparticules, n’étant pourtant pas identifiées comme telles dans la liste d’ingrédients et sur l’étiquetage.

Par principe de précaution, depuis le 1er janvier 2022, le label Cosmébio a imposé à ses adhérents l’affichage systématique de la mention [NANO] dans les listes d’ingrédients INCI contenants du dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc, sous peine de se voir retirer son label BIO.

En confiant l’analyse de leurs produits à des experts reconnus, les fabricants de cosmétiques renforcent la confiance des consommateurs et démontrent leur engagement en matière de sécurité et de qualité.

Le rôle crucial des laboratoires d’expertise matériaux sur les nanoparticules

Le Groupe 6NAPSE dispose des outils et des compétences nécessaires pour analyser la composition des crèmes solaires et identifier la présence de nanoparticules. Ainsi, le laboratoire peut notamment déterminer la taille et la forme des nanoparticules (entre 0,3 nm et 10000 nm), ainsi que leur concentration dans le produit.

Pour cela, le laboratoire d’expertise utilise le principe de la diffusion dynamique de la lumière (DLS) qui peut s’accompagner aussi des techniques d’analyses élémentaires ICP et GC-MS. Nos techniques comportent plusieurs avantages. Tout d’abord, elles offrent la possibilité de travailler avec des échantillons très concentrés ou au contraire très dilués. Ensuite, elles permettent de déterminer le potentiel zêta, le poids moléculaire et la concentration.

Ces analyses permettent de garantir la conformité des crèmes solaires et de s’assurer qu’elles respectent les réglementations en vigueur. Elles sont également essentielles pour éclairer les consommateurs sur les risques potentiels liés à l’utilisation de nanoparticules.

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